Terres & Vignes de l’Aube sera présent à la 61 ème édition du salon de l’agriculture 2025 porte de Versailles à Paris.
Au Salon International de l’Agriculture il y en a pour tous les goûts.
Réservez dès maintenant vos billets pour la prochaine édition du Salon International de l’Agriculture, du 22 Février au 02 Mars 2025
Salon International de l’Agriculture à Paris parc des expos, porte de Versailles
Cette année est exceptionnelle, marquée par les 61 ans du salon, les 101 ans des Chambres d’Agriculture, et la présence de l’Aube qui rayonnera pendant 9 jours.
Agriculture. L’Aube déploie son savoir-faire au Salon international de l’agriculture de Paris du 22 Février au 02 Mars prochain avec des conférences et animations.
Le Salon de l’agriculture de Paris, c’est plus de 1 000 éleveurs, des milliers d’animaux, plus de 600 000 visiteurs et 4 univers. Rassemblement de l’année pour les agriculteurs français, il présente pendant 9 jours à Paris les métiers et services de l’agriculture, de la gastronomie, de l’élevage et de la culture végétale.
Copyright photos : © Terres & Vignes de l’Aube
La journée du Département au sein de l’espace de la région Grand Est était l’occasion de montrer la force collective d’un monde agricole qui cherche à mieux se faire connaître.
« Ce n’est pas l’Aube en Champagne, c’est l’Aube à Paris ! » plaisante Jean-Baptiste Duteurtre. Le journaliste de France Bleu Champagne, qui est aussi le M. Loyal de cette journée de l’Aube au sein de l’espace de la région Grand Est au Salon de l’agriculture, n’est pas loin de la vérité.
Si toute l’Aube agricole n’est pas montée à Paris, ce jeudi 29 février, pour la journée spéciale du département au sein de la région Grand Est, on n’en est pas très loin. Qu’il s’agisse des services de l’État, des élus du territoire ou des représentants professionnels, on compte sur les doigts de la main ceux qui ne sont pas là. Et encore, c’est parce qu’ils sont venus à un autre moment. Tous les parlementaires sont là.
On croise même Grégory Besson-Moreau. L’ancien député de la première circonscription, bien connu du monde agricole et qu’on a réentendu au moment de l’explosion de colère, pour défendre la loi EGAlim.
C’est que c’est bel et bien la première fois que le département de l’Aube s’organise pour monter à Paris d’un seul élan. La nuance, pour ceux qui venaient passer la journée, est à faire entre ceux qui ont pris le bus et ceux qui ont pris le train. Une fois n’est pas coutume, il fallait prendre le train pour être à l’heure à Paris. Le bus, lui, a fait du « Slow Tourisme » sur la Francilienne.
Pour l’Aube, c’est l’heure de la danse des sept voiles. Il s’agit de vendre le département au public du Salon.
Philippe Pichery vient de conclure son discours inaugural d’un « Même si vous avez un excellent produit, il faut quand même le présenter et le soutenir » .
Alain Boulard, le président de la Chambre d’Agriculture de l’Aube, souligne qu’avec le mouvement collectif entamé à cette 60 ème édition du Salon, les participants espèrent « semer pour plusieurs années » .
Cécile Dindar, la préfète de l’Aube, met en avant, quant à elle, « la réussite collective » que représente ce stand, présent sur les neuf jours du salon, ainsi que cette journée au centre de l’espace de la Région. Il est temps de sortir les petits plats.
Aux fourneaux, c’est Rudy Branche et toute son équipe, qui sortent les terrines (dont celle qui a été médaillée plus tôt dans la semaine) et les fabuleuses truites de l’Aube (enfin, de la Lhuîtrelle), élevées trois ans en rivière par Paul Bachelier et tuées en Ikejime (une méthode japonaise qui permet de tuer le poisson instantanément et de le saigner), avant d’être maturées sept jours « sur l’arête ».
Mais ils jouent aussi de l’andouillette de chez Thierry, proposent des toasts au chaource et au miel de sainfoin avec des graines de chanvre torréfiées, un espuma de chaource sur une tartelette sablée au chanvre ( « 50 % de farine de chanvre » ) avec la choucroute cuite au jus de pomme de Thibault Verger en dessert. L’essayer, c’est l’adopter.
Le tout, accompagné, bien sûr, de Champagne, avec les maisons Rollin et Gremillet, qui mettent les grands moyens sur le Salon depuis plusieurs années.
D’ailleurs, en parlant de champagne, quelques dizaines de minutes plus tard, les représentants de Cap’C, l’association de promotion de la Côte des Bar, font la présentation de la Route du champagne en fête, qui aura lieu les 21 et 22 juillet, dans la vallée de la Seine (Buxeuil, Neuville-sur-Seine, Gyé-sur-Seine et Courteron).
Le Syndicat cidricole du Pays d’Othe parle de ses futures Indications géographiques protégées, le Chaource de ses 50 ans (en vrai, c’était en 2020, mais l’occasion est trop belle), quand l’organisme Terres et vignes évoque son « Dimanche à la campagne », l’événement grand public le plus populaire de la ruralité auboise.
Bien sûr, chez nous, dans l’Aube, tout ça, on le savait déjà. Mais il ne fallait pas se priver de l’annoncer à Paris. Et tous ensemble. De préférence.